Nature humaine et pouvoir politique chez Gracian (1601-1658)
Contenido principal del artículo
La théorie de l’anthropologie politique chez Gracián repose sur le constat selon lequel le rapport de l’homme à son monde est celui d’un monde inversé, instable, exigeant une reconsidération de l’opposition entre être et apparence, ainsi que la prise en charge des désillusions découlant de la perte du point de vue traditionnel sur l’ordre reconnu et institué. Ces basculements sont au cœur d’un renouvellement de la compréhension des rapports interhumains et de la construction d’un mode d’existence politique qu’il s’agit précisément d’interroger puisqu’ils redéfinissent les frontières et la spécificité du rapport établi entre la nature humaine et le pouvoir.
Detalles del artículo
Citas
Gracián, Obras Completas, Madrid, Biblioteca de Literatura Universal, Espasa Calpe, 2001, Introduction par A. Egidio et édition de L. Sánchez Laílla.
L’Homme de cour, Paris, Ivrea, 1993, traduit de l’espagnol par Amelot de la Houssaie.
- Le Héros, Paris, Editions Gérard Lebovici, 1973, traduit de l’espagnol par Joseph de Courbeville.
- L’Homme universel, Paris, Editions Gérard Lebovici, 1991, traduit de l’espagnol par Joseph de Courbeville.
- Le Politique Dom Ferdinand le Catholique, Paris, Editions Gérard Lebovici, 1984, traduit de l’espagnol par Joseph de Courbeville ; réédition Paris, PUF, 2010.
- Art et figures de l’esprit, Paris, Seuil, 1983, traduit de l’espagnol par Benito Pelegrín.
- Traités politiques, esthétiques, éthiques. Paris, Seuil, 2005, traduit de l’espagnol par Benito Pelegrín, (regroupe l’ensemble de l’œuvre non romanesque de l’auteur).
- Le Criticón, Paris, éditions Allia, 1998-1999 (tomes I et II uniquement), traduit de l’espagnol par Éliane Sollé. Et traduction de l’espagnol par Benito Pelegrín, Paris, Seuil, 2008.